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Dans un contexte budgétaire tendu pour l'État, les collectivités locales se préparent, elle aussi, à devoir se serrer la ceinture. Le maire de Reims, Arnaud Robinet, a annoncé que des projets pourraient être repoussés.
Arnaud Robinet, maire de Reims, à l'hôtel de ville, le 28 octobre.
Arnaud Robinet, maire de Reims, à l'hôtel de ville, le 28 octobre. (© l'Hebdo du Vendredi)

Le maire de Reims avait décidé, lundi matin, de présenter à la presse le retour des réunions de quartier, qui rythmeront la fin de l’année (lire par ailleurs). Mais la discussion a rapidement dérivé, sans que les journalistes aient à pousser l'élu, sur les considérations budgétaires qui occupent actuellement le Parlement et donc les collectivités locales. Alors que l’Assemblée nationale débat sur le financement de la Sécurité sociale, les élus de Reims s’apprêtent, eux aussi, à discuter du budget de la commune. Et celui-ci devrait être contraint par le contexte.

« Les différentes coupes budgétaires avoisineront les 15 M€ pour Reims et le Grand Reims, a fait savoir Arnaud Robinet. On estime les prélèvements sur les recettes de fonctionnement à 10 M€. » S’ajoutent l’augmentation des cotisations retraite pour les fonctionnaires territoriaux et hospitaliers (+1,5 M€) et la baisse des subventions de l’État, de la région et du département. Un espoir réside dans le fait qu’un effort moindre pourrait être demandé par l'État aux communes bénéficiaires de la DSU (dotation de solidarité urbaine), soit 5,4 M€ que Reims pourrait conserver, mais cette perspective reste hypothétique.
 

Quoi qu’il en soit, les dépenses de la cité des sacres vont diminuer. L'édile promet néanmoins qu’il n’y aura pas de conséquence sur les grands projets : la voie des Sacres, les Berges de Reims, le Musée des Beaux-Arts ou encore l’École supérieure d’art et de design (Ésad) sont déjà sur les rails. Mais d’autres « seront décalés dans le temps », annonce Arnaud Robinet, qui cite, par exemple, le réaménagement des places Luton ou Royale. Le projet de plaine des sports Saint-Charles, face au port Colbert, sera, lui aussi, retardé, ce qui permettra de repenser cet aménagement qui concentre les griefs de certains jardiniers.

En parallèle, le maire a demandé à chaque adjoint et à chaque service de proposer un plan d’économies, ce qui pourrait entraîner des baisses de subventions. « Il n’y aura pas de rabot général, mais des évaluations seront faites, structure par structure. On va être dans l’obligation de faire des économies et j’aurai des arbitrages à faire », dévoile le maire qui prévient tout de même que certains investissements ne seront pas remis en cause, tels ceux prévus dans les écoles ou la sécurité.

En 2024, sur les 100 M€ de crédits d’investissement qui avaient été votés, « environ 90 % ont été réalisés ». En 2025, « on espère en inscrire 90 M€ », avance le maire qui se prépare, lui aussi, à des débats engagés dans la salle du conseil, le lundi 4 novembre, puis sur le terrain, lorsqu’il faudra expliquer ces coupes budgétaires aux Rémois.

https://www.lhebdoduvendredi.com/article/50695/on-va-etre-dans-lobligation-de-faire-des-economies-previent-le-maire-de-reims

Quoi qu’il en soit, les dépenses de la cité des sacres vont diminuer. L'édile promet néanmoins qu’il n’y aura pas de conséquence sur les grands projets : la voie des Sacres, les Berges de Reims, le Musée des Beaux-Arts ou encore l’École supérieure d’art et de design (Ésad) sont déjà sur les rails. Mais d’autres « seront décalés dans le temps », annonce Arnaud Robinet, qui cite, par exemple, le réaménagement des places Luton ou Royale. Le projet de plaine des sports Saint-Charles, face au port Colbert, sera, lui aussi, retardé, ce qui permettra de repenser cet aménagement qui concentre les griefs de certains jardiniers.

En parallèle, le maire a demandé à chaque adjoint et à chaque service de proposer un plan d’économies, ce qui pourrait entraîner des baisses de subventions. « Il n’y aura pas de rabot général, mais des évaluations seront faites, structure par structure. On va être dans l’obligation de faire des économies et j’aurai des arbitrages à faire », dévoile le maire qui prévient tout de même que certains investissements ne seront pas remis en cause, tels ceux prévus dans les écoles ou la sécurité.

En 2024, sur les 100 M€ de crédits d’investissement qui avaient été votés, « environ 90 % ont été réalisés ». En 2025, « on espère en inscrire 90 M€ », avance le maire qui se prépare, lui aussi, à des débats engagés dans la salle du conseil, le lundi 4 novembre, puis sur le terrain, lorsqu’il faudra expliquer ces coupes budgétaires aux Rémois.
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